Le “nick-shot” est un coup très spécifique en squash, qui intervient à peu près 9% du temps dans les matchs professionnels. La façon dont la balle “rebondit” après avoir touché le mur, sans pour autant vraiment rebondir, mais plutôt en roulant, rend ce coup pratiquement non retournable.
Le nom de “nick-shot” vient du mot “the nick” qui désigne le sol d’un terrain de squash.
Il faut que plusieurs conditions soient remplies pour qu’un “nick-shot” soi accompli:
- la balle touche le mur légèrement au dessus du sol
- elle roule le long du mur vers le bas, tout en étant compressée contre le mur par la vitesse du coup
- la balle entre en contact avec le sol avant d’avoir terminé le mouvement de roulement vers le bas, c’est-à-dire elle n’a pas quitté le contact avec le mur avant de toucher le sol
- elle sort du contact avec le mur sans rebondir visiblement et roule sur le sol (trajectoire quasiment complètement horizontale)
Le contact simultané de la balle avec le mur et le sol crée une “contrainte mécanique”. Le fait d’entrer en contact avec le sol crée un arrêt du mouvement de roulement le long du mur, ce qui normalement devrait faire rebondir la balle. Mais comme la balle a également été compressée par la force du coup, la décompression crée un mouvement horizontal, sans rebondissement.
L’angle et la vitesse du coup lors du contact avec le mur, ainsi que la température et la souplesse de la balle sont des facteurs qui augmentent ou réduisent la probabilité d’un “nick-shot” réussi. Pendant les matchs professionnels, les balles chauffent et deviennent ainsi plus souples, ce qui favorise un “nick-shot”.
