Nos installations & services
Nos courts
Les quatre courts de squash du Jeu de Paume de Paris sont les premiers à voir le jour en France. Construits en 1927, ils remplacent l’un des deux courts de Paume qui occupaient alors l’espace. A l’époque, le squash-racquets est pratiquement inconnu en France. Aujourd’hui, le squash est pratiqué par plus de 250 000 joueurs en France, des millions dans le monde, et constitue l’un des sports les plus complets et nécessite une bonne condition physique. C’est aussi une discipline de haut niveau tactique et technique. Jonah Barrington, considéré comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps, compare le squash à « courir un marathon tout en jouant une partie d’échecs ». La disposition du court est telle que tous les murs peuvent être utilisés ce qui offre aux joueurs, à tous moments, une multitude de possibilités pour éloigner l’adversaire de la balle, ceci sur une surface de jeu défendue alternativement par les deux adversaires.
L’histoire
Le squash trouve son origine dans un sport dérivé de la paume, le jeu de rackets. Le jeu de rackets se jouait à plusieurs, à l’aide de raquette et d’une balle en cuir mais sur un grand terrain (18,21m – 9,08m) d’abord en extérieur puis couvert. En vogue à cette époque, le « rackets » est alors pratiqué essentiellement par l’aristocratie Anglaise et notamment dans la prestigieuse institution de Londres, la « Harrow School ». Le squash se développe en Angleterre vers 1850, quand des joueurs de rackets de l’Université de Harrow attendent leur tour dans le couloir et décide de taper la balle contre le mur.
Il faudra cependant attendre la création d’une balle creuse et molle en caoutchouc pour basculer du « rackets » au squash. Le nom de « squash » est alors donné en référence à la balle qui s’écrase contre le mur et le sol.
En 1883 grâce la création du premier court, le squash est reconnu comme un sport à part entière et indépendant. Gagnant ainsi ses lettres de noblesse, le squash se répandit non seulement en Angleterre mais aussi dans le reste du monde, au fur et mesure des migrations anglaises.
Dans les années 1920, le squash voit la codification des règles de jeu et des normes du court, ce qui permet d’uniformiser les différentes formes de pratiques existantes.
Les quatre premiers courts de squash voient le jour en France au club du Jeu de Paume, où le deuxième court de paume est transformé en quatre courts de squash.
En 1928, la première fédération nationale est créée en Angleterre permettant l’organisation des premières compétitions dont le British Open en 1930.
En 1967, le squash prend une ampleur mondiale avec la création de l’International Squash Racket Federation.
En 1980, la Fédération Française de Squash-Raquettes voit le jour … dans un club du 16ème arrondissement de Paris, qui n’est autre que notre club du Jeu de Paume. En 1989, cette fédération est rebaptisée en Fédération Française de Squash.
En 1993, le squash se pratique dans 118 pays, compte plus de 18 millions de pratiquants sur environ 50.000 courts sur les cinq continents.
L’une des particularités de ce sport est qu’il est pratiqué sur une surface partagée par les deux adversaires, ce qui les amène parfois rentrer en contact ou à se gêner. Ainsi, la balle est parfois rejouée, cela s’appelle un let. Le Squash est un sport qui repose donc particulièrement, et au même titre que le jeu de Paume, sur les règles fondamentales du Fair Play.
Le jeu de paume, ancêtre du tennis et de tous les sports de balle avec raquette, a une histoire très riche : on fait remonter la naissance de ce sport au XIIIe siècle dans la manière dont il est pratiqué encore aujourd’hui en France, en Angleterre, aux États-Unis et en Australie par 10 000 joueurs de par le monde.
La France, qui possède encore 3 salles de courte paume à Bordeaux, Fontainebleau et Paris (il faudrait rajouter le court de paume de Pau en réouverture partielle depuis 2007), est considérée comme la patrie du jeu de paume. Et Paris en est naturellement la capitale historique puisque cette ville comptait 250 salles de jeu de paume au XVIe siècle.
La courte paume qui se pratique entre quatre murs et un sol en dur dont nous parlons dans ce livre, doit être différenciée de la longue paume qui se pratique en plein air sur un sol en terre battue
Les plus lettrés qui se sont essayés à cet exercice font remonter les jeux de balle à l’époque grecque, citant l’Odyssée où Nausicaa et ses suivantes réveillent Ulysse en jouant à la balle, jeu appelé “sphéristique”, nom que le major Walter Clopton Wingfield reprendra pour commercialiser en 1874 son lawn-tennis. Puis ces jeux seraient passés chez les Romains sous le nom de Pila avant de gagner la Gaule avec Jules César. Mais dans ce cas, comment expliquer que les Aztèques du Mexique jouaient au tlachtli, jeu de balle ? Ne peut-on imaginer, modestement, que le jeu de balle remonte à la plus haute Antiquité ?
Les premières preuves de jeu de paume datent du Moyen Âge, époque où les jeunes moines français, pour se divertir, jouent avec des balles de tissus, appelées “esteufs”, dans les cloîtres des monastères, utilisant le sol, les murs et les poutres. Puis ce sont aussi les étudiants qui y jouent dans les rues, utilisant les auvents et peut-être même certaines fenêtres, marquant le point si une “belle” y apparaît… Peu à peu, ce jeu que l’on nomme paume car joué à main nue, devient populaire. Les constructeurs de cathédrales y jouent pendant leur pause et les rois s’y adonnent, tel Louis X le Hutin qui, en 1316, meurt pour avoir bu trop d’eau froide après une partie. Devant une telle passion, le prévôt de Paris interdit, en 1395, de jouer les jours ouvrables car « les gens de métier et autres du petit peuple quittent leur ouvrage pour aller jouer à la paume » mais cette interdiction, ainsi que les suivantes, ne sera jamais respectée et sera très vite annulée.
En 1480, Louis XI commence à réglementer le jeu de paume et la fabrication des esteufs. Le 15 octobre 1594, Henri IV crée la corporation des maîtres-paumiers et réglemente le jeu ainsi que le linge propre qui doit être mis à la disposition des joueurs. Parallèlement, les balles se durcissent et, pour jouer plus fort, on utilise un gant, puis un battoir, puis une raquette.
Au XVIe siècle, on compte en France 500 salles de jeu de paume (dénommées tripots), dont 250 à Paris. Mais si François Ier et Henri IV ont été de grands joueurs, Louis XIV ne s’y intéresse pas, préférant le billard dont le monopole sera donné aux maîtrespaumiers. Cette désaffection signe le début du déclin populaire du jeu de paume. En 1657, il n’y a plus que 114 salles à Paris. Elles seront souvent reconverties en théâtre, ce qui explique que les théâtres français conserveront longtemps une forme rectangulaire contre une forme semi-circulaire dans les autres pays.
Au XVIIIe siècle, il ne reste à Paris que 12 salles où l’on joue à la paume. En 1787, l’Almanach du voyageur à Paris signale que les plus fréquentées sont celles de Monseigneur le comte d’Artois sur le boulevard du Temple, celles de la rue Mazarine et de la rue des Écouffes, de la rue Verdelet, de la rue Beaurepaire et de la rue de Grenelle-Saint-Honoré.
Club house
Le club possède un club house élégant, soit un espace de réception avec un bar où sont proposés un service de restauration et des boissons.
Depuis les travaux effectués en 2012, le club house s’est doté d’un mur vitré donnant directement sur un des quatre courts de squash, permettant aux membres d’assister aux matchs et compétitions.
Les travaux d’embellissement de 2022 ont permis d’équiper le bar pour diversifier l’offre de restauration mais aussi être en capacité d’accueillir toutes sortes d’événements.
La Bibliothèque
Au dernier étage, un nouvel espace est maintenant accessible à tous nos membres: « la Bibliothèque ». Ouverte depuis mars 2023, vous pourrez y travailler, y lire ou vous y reposer. Ce lieu qui se veut confortable et feutré sera également disponible à la privatisation pour vos réunions ou autres événements dans la mesure de ses capacités.
Dans l’optique de donner un cachet particulier à cet endroit, le Comité lance un appel à tous nos membres afin de récolter des livres pour la bibliothèque. Nous vous invitons à faire des dons d’ouvrages qui vous semblent avoir leur place dans une telle bibliothèque.
Comme nous le confessait si sincèrement Montesquieu :
« L’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture ne m’ait ôté. »
Vous pouvez privatiser cet espace pour la demi-journée. N’hésitez pas à contacter le Directeur du club pour plus de renseignements.